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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Dents et perturbateurs endocriniens 

Il semblerait que la qualité de l’émail des dents soit un bon marqueur pour savoir si on a été contaminé par des perturbateurs endocriniens. C’est la conclusion d’une équipe de chercheuses et chercheurs de l’Inserm. Même à très faible dose, le DEHP, un perturbateur endocrinien de la famille des phtalates (encore présent dans certains contenants alimentaires et dispositifs médicaux employés en néonatalogie – c’est un assouplissant des matières plastiques) provoque des altérations sur les dents des souris (et davantage chez les mâles que les femelles). On savait déjà que l’exposition au bisphénol A entraînait des défauts de minéralisation des molaires et incisives chez environ 15 % des enfants qui y ont été exposés. D’après la littérature scientifique, l’émail dentaire pourrait être un bon indicateur des conditions environnementales : soit en identifiant les polluants piégés dans l’émail lui-même, soit en analysant les défauts lors de la formation de l’émail par une altération de l’activité cellulaire.

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