Greffes d’organes : près de 20 000 personnes en attente
En 2022, 5494 greffes d’organes ont été réalisées en France et il restait 10 810 personnes en attente “active” (c’est-à-dire qu’elles peuvent être contactées à tout moment pour une intervention immédiate). En France, la loi valide le “consentement présumé”, c’est-à-dire que si vous n’avez pas manifesté clairement votre opposition de votre vivant, vous êtes a priori d’accord sur le prélèvement. Mais voilà, même si 80 % des Français se disent favorables au don, seulement 47 % en ont parlé à leurs proches. Lorsqu’un drame surgit, avec la perte brutale d’un être cher, il est terrible pour la famille de devoir accepter ou refuser les prélèvements sans avoir eu de consigne. Pour le professeur Michel Tsimaratos, directeur médical et scientifique à l’Agence de la Biomédecine, il est très important d’aborder le sujet en famille car “un seul refus et ce sont plusieurs malades qui sont privés de chances : une seule personne peut en sauver jusqu’à 7“.
