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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La maladie de Bowen (MB)

Derrière ce nom à l’allure anodine se cache en réalité une variété de cancer de la peau qui peut toucher également les muqueuses sexuelles. Le pronostic de la maladie de Bowen est plutôt bon lorsqu’elle est traitée précocement. D’où l’intérêt d’en reconnaître les premiers signes à temps.

Une plaque rouge sombre ou rosée sur la peau, en forme de disque aux contours irréguliers, recouverte de petites croûtes (squames) ? Il n’en faut pas beaucoup plus pour évoquer le principe d’une maladie de Bowen, ou MB, autrement dit une forme de cancer de la peau.

Une maladie qu’il ne faut pas confondre avec un banal psoriasis où les atteintes, similaires parfois, sont le plus souvent multiples et de localisation typique (coudes, genoux, cuir chevelu…).
Si la MB peut concerner chacun à tout âge, ce sont surtout les femmes à la ménopause qui sont les plus exposées. Cette maladie survient plutôt après 60 ans.

Fort heureusement, d’une façon générale, la maladie de Bowen évolue lentement et reste donc longtemps stable. Son pronostic est globalement bon lorsque le diagnostic (et donc le traitement) est fait à temps, c’est-à-dire lorsque la tumeur reste superficielle. Dans 3 à 5 % des cas toutefois, le cancer devient invasif, c’est-à-dire qu’il plonge dans la profondeur de la peau, ne se contentant plus de rester dans l’épiderme. Il se montre alors beaucoup plus dangereux. Mieux vaut consulter sans tarder si cette plaque rouge d’allure anodine devient «infiltrée» (extension en profondeur), verruqueuse ou encore ulcérée, des signes qui traduisent la transformation de la MB en cancer invasif, une forme qui peut métastaser, c’est-à-dire envoyer des cellules cancéreuses à distance.

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