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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Mieux connaître la maladie de Parkinson

Environ 100 000 personnes, en France, souffrent de la maladie de Parkinson, cette affection neurologique qui se traduit notamment par des tremblements. Heureusement, la recherche progresse et de nombreux traitements permettent de ralentir l'évolution de la maladie.

Des tremblements de repos…
Le diagnostic de la maladie de Parkinson est clinique. En clair, il ne requiert pas d’examen complémentaire pour en faire la preuve. Curieusement, il s’agit, dans le cas de la MDP, de tremblements de repos qui disparaissent donc lors des loisirs manuels ou de l’activité professionnelle et lors des petits gestes de la vie courante. Bien souvent, l’atteinte est plus marquée d’un côté que de l’autre.

Un ralentissement et une rigidité
La MDP ne se résume pas aux tremblements de repos. Elle s’accompagne souvent d’une akinésie, c’est-à-dire d’un ralentissement des activités physiques avec une difficulté à “démarrer”, et d’une rigidité des membres qui paraissent avoir perdu de leur souplesse articulaire.

Des médicaments efficaces
La pharmacopée dispose de nombreux traitements efficaces destinés schématiquement à augmenter le taux de dopamine cérébrale. En réalité, leurs modes d’action
sont très différents.
Certains :
> Sont des précurseurs de la dopamine et s’opposent également à la destruction de la dopamine cérébrale.
> D’autres simulent l’action de la dopamine.
Enfin, d’autres sont les anticholinestérasiques (Artane®, Parkinane®, Akinéton®…)Le choix dépend de l’importance de la MDP et de la part des symptômes observés. Le suivi du traitement est essentiel car il permet d’adapter les doses nécessaires, voire d’associer les familles de médicaments entre eux pour plus d’efficacité.

La neurostimulation cérébrale
La recherche a fait de gros progrès. Développée en 1993 par des chercheurs grenoblois, la neurostimulation cérébrale chronique, ou NCC, est un nouveau traitement plein d’avenir qui consiste à stimuler une zone particulière du cerveau (zone sous-thalamique) par l’application d’un courant électrique de fréquence élevée, environ 130 hertz, délivré par des petites électrodes implantées dans la zone concernée.

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