Objectif anti-stress
À force d’entendre parler du stress comme d’un élément naturel venant se superposer à notre vie active, beaucoup d’entre nous finissent par se croire obligés d’en être les victimes consentantes, sous peine de créer une différence vécue comme une marginalité. Une bonne intégration dans l’existence devrait-elle démontrer une acceptation aveugle du phénomène appelé stress ? Je ne le crois pas du tout, et je ne suis heureusement pas la seule.
En ce qui me concerne et après analyses, recherches et autres expériences, j’en arrive à cette conclusion : le stress est un produit de l’imagination. Allez ! Ne sursautez pas et ne pensez pas qu’il s’agisse là de déraison.
Bien sûr, le stress engendre le plus souvent des états négatifs qui, eux, existent vraiment. Mais ce dont je vous parle, c’est de l’instant d’avant, juste au moment où le déclic se produit. Survient un événement inattendu qui cause une surprise et hop ! le coeur bat la chamade et bouleverse l’organisme tout entier. Une situation ne se déroule pas comme prévu et les nerfs se tendent comme un arc qui se retournerait vers l’intérieur pour projeter ses flèches dans une direction contraire à son propre entendement. Vous le voyez bien, il faut oublier le stress pour considérer les stresseurs. En premier lieu, ne pas négliger la qualité positive des conditions qui engendrent un bon stress, celui qui est au service de la vie et qui permet l’adaptation, les réflexes salutaires et les moyens de se surpasser.
En revanche, les agressions multiples qui surgissent de toutes parts autour de nous, ce sont les stresseurs, les mauvais stress. Perte d’un être cher ou problème financier, échec professionnel ou espérance déçue, rupture amoureuse ou rupture de contrat, attente, maladie, sont autant de facilitations du stress qu’un déménagement, un mariage, un accouchement, des retrouvailles, etc. La vie quotidienne regorge de stresseurs aux dimensions plus restreintes mais tout aussi virulents.
Dans le meilleur des cas, le stress est surmonté parce qu’une solution apparaît et que l’organisme retrouve son mouvement habituel. Mais, très souvent, l’état de tension se prolonge auquel viennent s’ajouter de nouveaux éléments perturbateurs. Cette accumulation fait monter la pression jusqu’à l’explosion qui traduit l’épuisement des ressources personnelles. Ne pouvant plus faire face elle-même, la victime s’en réfère aux toxiques, alcool, tabac, antidépresseurs et j’en passe. Autres stress… Cercle infernal dont nul ne sort victorieux.
À moins que…
À moins d’accepter de faire une pause, de brandir le drapeau de l’amnistie du corps et de l’esprit face à la vie et de cesser de vous faire la guerre, j’entends de soi vis-à-vis de soi.
Les aides anti-stress
⇒ Le calme, la réflexion tranquille et l’authenticité, le partage verbal, le rapprochement avec les autres et la simplicité.
⇒ Le yoga et la relaxation, la sophrologie et l’étude de soi dans une psychothérapie que l’on aura choisie soi-même.
⇒ La musique, la danse, le théâtre, le chant et toutes les formes d’expression artistiques qui libèrent nos énergies vers le beau, le grand et le sublime.
⇒ Et aussi le sport (sans compétition), la marche et la méditation.
Tant de choses à notre portée et tant de possibilités pour nous aider à ne plus nous laisser stresser et à apprécier la chance que nous avons de vivre en toute autonomie.
Tant de choses à notre portée et tant de possibilités pour nous aider à ne plus nous laisser stresser et à apprécier la chance que nous avons de vivre en toute autonomie.
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